Et si c'était nous?...
Publié le 31 Mai 2014
Avant hier, a notre retour du delta du Mékong et avant de prendre notre bus de nuit pour 12 heures de pur bonheur direction la côte est, nous avons décidé de manger indien (oui oui indien ^^) et la je me suis rendue compte que les années d'attente m'avaient rendu obsédée par tout ce qui est petit : couinement suivi de "c'est trop chou" face a deux petits bébés chiots qui marchaient a peine et face a deux petites blondinettes de deux et trois ans qui étaient elles aussi complètement dingues des petites boules de poils. J'ai longuement regarde ce couple d'australiens avec leurs deux petits puces et je n'ai pu m'empêcher de rêver a notre avenir avec enfants, a l'homme et moi. Et si c'était nous dans quelques années? Je suis restée perdue dans le fond de mon énième jus mangue passion (la grosse révélation gustative de mon séjour :-) ), a sourire bêtement en les regardant. Quitte a paraître un peu louche...
Vient l'heure de prendre notre bus et la, magie : c'est un vrai bus couchette, assez hallucinant et le concurrent (que nous n'avons pas retenu) y propose même le wifi! On n'arrête pas le progrès... Devant nous, un couple de l'âge de nos grands parents nous raconte un trajet sur la couchette quatre places du fond, apparemment assez épique. Ils nous font halluciner et nous font rêver : encore une projection de ce que nous aimerions être (beaucoup plus tard bien sur) : des routards aventureux et amoureux qui auront toujours l'énergie de sillonner le globe...
Avec deux heures et demi de retard, nous arrivons sur notre petite station balnéaire envahie par les russes (oh désolation depuis notre séjour en Crête j'ai un réel problème avec eux et encore plus quand on me prend pour l'une des leurs!).
C'est ici que nous allons vivre des premières fois : hier j'ai mange du crocodile (si si, je jure et c'est hyper bon). Hélas je n'ai aucune photo sur mon téléphone pour vous prouver ma bonne fois.
Puis aujourd'hui, nous avons loué des vélos pour partir a l'assaut des pagodes du coin :
Pour nous récompenser de nos km faits sous une chaleur étouffante, nous avons fini dans un Spa populaire, a faire des bains de boue avec les locaux, hilares de voir deux occidentaux avec eux. Je me suis rendue compte que de me rouler dans la boue et en balancer sur l'homme était délicieusement régressif et pour le coup il est vrai qu'il aurait été sympathique d'avoir une petite baignoire loin de la foule.
Encore une fois j'ai jeté un regard envieux et attendri sur les bébés et jeunes enfants qui accompagnaient leurs parents tout en me disant "et si c'était nous...". Je vous le disais dans mon dernier post, la fiv 2 est a des milliers de km de moi mais en revanche l'envie de bébé reste la, comme un chewing-gum gum chaud colle a ma tong : tenace. Alors plutôt que d'en pleurer, j'ai décidé de rêver quand ça me prend et d'a la place du "et si", me dire "quand ça sera nous".